Le mal de tête commun, que les médecins identifient par le terme céphalalgie, est défini par eux comme une douleur localisée à l’intérieur de la tête ou dans la section supérieure du cou.
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Les maux de tête sont causés par l’altération des mécanismes et processus physiologiques qui activent et/ou impliquent les structures sensibles à la douleur située dans certaines zones de la tête et du cou : périoste du crâne, muscle, nerf, artère et veine, tissus sous-cutanés, yeux, oreilles, sinus et muqueuses. On ne sait toutefois pas encore pourquoi ces signaux de douleur sont initialement activés. Les maux de tête primaires ne sont presque jamais dus à une cause unique : dans la plupart des cas, ils sont le résultat de l’interaction entre une prédisposition génétique, des causes endogènes (internes à l’organisme) et des facteurs déclenchants (c’est-à-dire les stimulus qui déclenchent les altérations). Dans d’autres cas, le mal de tête peut être le résultat d’une blessure à la tête ou, plus rarement, le signe d’une affection plus grave. Les maux de tête secondaires peuvent en fait représenter un symptôme non spécifique, car ils peuvent être associés à un certain nombre d’affections différentes, déterminées par des causes multiples. De toute évidence, le traitement des maux de tête dépend de l’étiologie sous-jacente.
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Il existe plusieurs systèmes qui permettent de classer les maux de tête avec précision. La plus connue est la « Classification internationale des céphalées » (ICHD), élaborée par l’International Head ache Society et approuvée par l’OMS (Organisation mondiale de la santé), qui distingue les céphalées primaires en fonction de leurs symptômes et les céphalées secondaires en fonction de leur étiologie.
L’objectif de ces systèmes de classification est de fournir aux professionnels de la santé un outil pour faciliter la reconnaissance des différents types de céphalées, puis de formuler un diagnostic spécifique et, par conséquent, d’adopter la stratégie thérapeutique la plus efficace.
Pour simplifier la distinction, il est possible de diviser les maux de tête essentiellement en trois catégories :